Terra en bois.

Alors, comme je vous l’ai dit sur plusieurs post, je suis entrain de réaliser un nouveau terra.
Pour expliquer un peut la démarche, j’ai depuis toujours un projet « de dans dix ans » qui consistera à réaliser une ouverture dans un des murs de la maison pour y intégrer un gros bac minimum de 2 mètre de façade sur 1.2 mètre de profondeur et 1.5m de hauteur, initialement pour du discus sauvages mais avec une grande partie terrestre et végétalisée.
J’ai donc depuis plusieurs mois testé des techniques de réalisation de décore susceptible de m’être utile pour mon gros bac.
Utilisation du ciment, de l’aquanappe, de l’irrigation et autre.
Ce nouveau projet n’est autre que la maquette de mon futur bac et va me permettre de tester les dernières techniques de construction que je n’ai pas encore expérimentée pour le moment.
A savoir la construction du bac en bois, la technique de pose et d’étanchéité par bâche de bassin ainsi que la pose de la vitre frontale sur une armature en bois amovible.
C’est le début de cette réalisation de « maquette » de 107cm de large par 60cm de profondeur sur 82cm de haut que je me propose de vous présenter ici.
J’ai commencé par traiter le bois (du contre plaqué de 10mm) bien qu’il ne sera pas en contacte directe avec l’eau, il devra supporter l’ambiance humide du loquarium, j’ai donc opté pour trois couche de lasure (je ne suis pas sur que c’est utile ou indispensable mais c’est fait).
Voilas le premier test de montage a blanc des plaques.
La phase suivante a été la découpe de la bâche et la pose sur chaque paroi.
Dans un but de simplification de manipulation (surtout sur le projet final) la bâche est découpée au dimension de chaque panneaux puis collée a la néoprène pour éviter la présence d’air entre le bois et la bâche, ce qui serait inévitablement la source de condensation et de détérioration du bois a long termes.
L’assemblage des panneaux devait être réalisée avec un cordon de silicone pour combler les irrégularités de la coupe et un joint en bâche sera collé à l’intérieure de la cuve pour finir l’étanchéité de la structure. Mais j’ai découvert un produit fabriqué dans ma région qui semble être encore plus approprié et efficace que le silicone, le korriflex que je vous présenterai plus tard (j’attend une confirmation de la neutralité du produit par un des chimiste de la boite).
Voilas les 1er images du collage du la bâche sur les plaques de cbtx.
Vue que je travaillais avec de la néoprène, je n’ai pris que des photos une fois la bâche en place (pour éviter de salir l’appareil).
La première chose qui m’a frappé c’est qu’une fois la néoprène appliqué à la spatule sur le bois et le film mis en place, il s’est produit en quelques minutes une réaction de cloquage comme avec de la tapisserie fraîchement posée.
Mais se qui ma inquiétée c’est qu'ici la bâche est étanche donc sa déformation ne peut être du a l’humidité de la colle. C’est donc une réaction chimique car je n’ai pas constaté de montée de température donc ce n’est pas la colle qui chauffe et déforme la bâche mais bien une réaction chimique entre la néoprène et le plastique de la bâche.
Une autre hypothèse possible serait que la colle en séchant, évapore un gaz qui serait ici emprisonné par l’étanchéité de la bâche
A ce moment, de gros doutes mon assaillies.
Le phénomène c’est accentué au fil des heures et je me suis résigné à aller me coucher.
Voilas a quoi cela ressemblais 10 minute après l’application et 3heures après
La bonne surprise a été le matin suivant qu’en j’ai constaté le résultat.
Fort de cette évolution positive, je me suis lancé dans l’encollage des autres morceaux et de la finition des rebords des plaques.
Une chose est sur c’est que si un fabriquant prend le temps de noter un mode d’emplois a ses produit c’est qu’il y a une bonne raison.
Et oui la néoprène est une colle contacte, chose que j’ai complètement zappé hier.
J’ai donc cette fois si encollé le bois et la bâche puis laissé sécher 10 minutes avant de rabattre les cotés et la prise a été presque immédiate de sorte que je n’ai pas eu besoins de maintenir en place les rebords pour qu’ils sèchent.
Respecter la notice rend le travail 10 fois plus facile et agréable.
Voici le bac assemblé avec les deux ouvertures sur le coté.
L’ouverture pour la trappe d’accès a été réalisée sur le coté du terra ainsi que pour la petite vitre pour la partie aquatique.
Le terra a été monté a sa place définitive (jusqu’au prochain déménagement) dans le grenier pour y continuer les travaux d’aménagement au chaud et pas dans le garage a 5° le matin.
Sur la photo, je viens de réaliser l’encollage des panneaux avec un nouveau produit que l’on ma donné par hasard et qui semble tout approprié a cette usage.
Voilas le lien du produit (j’utilise uniquement la colle) et chose amusante, l’entreprise qui commercialise ce produite est a la chapelle sur erdre.
http://www.korribat.com/produits/korriflex/detail.asp
Il ne semble pas y avoir de contre indication chimique mais je testerais sur plusieurs moi avec des petits poissons pour vérifier la neutralité dans le temps.
en suite, une Image de l’éclairage principale, un « turbo néon » de deux fois 55watt, c’est tous simplement des ampoules PL.
et pour comparer l’efficacité de ces lampe une photo en place sur le terra, pièce dans le noire et en suite la même photo lampe éteintes et a la lumière du flash de l’apn.
le rendu sur le terra
et la même éteinte mais avec le flash
il y a plus de lumière avec les lampe que le flash
acheté sur ebay ici
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... IBSA:FR:11
J’ai en suite récupéré des ceps de vignes (même arrivage que ceux que j’ai apporté à Amilly le 17 novembre) et voila ce que cela donne une fois en place.
Pour neutraliser une éventuelle présence de trace de fongicide dans les ceps, j’ai réalise une séance de « cuissons » de ceps a l’étouffée. Pas de bac suffisamment grand pour noyer totalement les ceps mais après plus de deux heure sous les serviettes ; la vapeur était encore suffisamment chaude pour que je me sois presque brulé les mains en les retirant.
La chaleur est utile ici non pas pour faire dégorger le tanin des ceps (qui teinte l’eau en brun dans les aquariums) mais pour neutraliser les molécules de matières active qui compose les fongicides utilisés pour traiter les vignes.
J’ai en suite réalisé la structure du décore en polystyrène à partir de plaque de 120/60 en 5cm d’épaisseur que j’ai découpé en de multiples morceaux pour pouvoir combler tous les trous à l’arrière des racines.
J’ai incorporé un tuyau pour la rivière dans une des racines et l’irrigation permanente avec 8 capillaires de 4mm.
Une vue du compartiment de la pompe avec le robinet de réglage pour la rivière et les 8 sorties de 4mm.
En suite j’ai bouché les trous avec de la mousse PU et créé les rochés.
Pas de photo de cette étape car les mains plaine de mousse donc manipulation de l’appareil photo impossible.
Une fois sèche, j’ai attaqué la sculpture au cutteur et voilas le résultat ce soir.
Vue général
La partie supérieure gauche. La moins esthétique pour le moment.
Et le bas, de gauche à droite.
La colonne de gauche, imitation schiste
La partie centrale en deux morceaux
Et pour finir, le camouflage du filtre.
Prochaine étape, la pose du ciment (colle a carrelage) additionnée de Sika Latex et pigment.
Le schiste sera brun, les rochés ronds seront gris et le reste de la berge sera couleur glaise pour simuler la terre entre les rochés.
A suivre…
Pour expliquer un peut la démarche, j’ai depuis toujours un projet « de dans dix ans » qui consistera à réaliser une ouverture dans un des murs de la maison pour y intégrer un gros bac minimum de 2 mètre de façade sur 1.2 mètre de profondeur et 1.5m de hauteur, initialement pour du discus sauvages mais avec une grande partie terrestre et végétalisée.
J’ai donc depuis plusieurs mois testé des techniques de réalisation de décore susceptible de m’être utile pour mon gros bac.
Utilisation du ciment, de l’aquanappe, de l’irrigation et autre.
Ce nouveau projet n’est autre que la maquette de mon futur bac et va me permettre de tester les dernières techniques de construction que je n’ai pas encore expérimentée pour le moment.
A savoir la construction du bac en bois, la technique de pose et d’étanchéité par bâche de bassin ainsi que la pose de la vitre frontale sur une armature en bois amovible.
C’est le début de cette réalisation de « maquette » de 107cm de large par 60cm de profondeur sur 82cm de haut que je me propose de vous présenter ici.
J’ai commencé par traiter le bois (du contre plaqué de 10mm) bien qu’il ne sera pas en contacte directe avec l’eau, il devra supporter l’ambiance humide du loquarium, j’ai donc opté pour trois couche de lasure (je ne suis pas sur que c’est utile ou indispensable mais c’est fait).
Voilas le premier test de montage a blanc des plaques.
La phase suivante a été la découpe de la bâche et la pose sur chaque paroi.
Dans un but de simplification de manipulation (surtout sur le projet final) la bâche est découpée au dimension de chaque panneaux puis collée a la néoprène pour éviter la présence d’air entre le bois et la bâche, ce qui serait inévitablement la source de condensation et de détérioration du bois a long termes.
L’assemblage des panneaux devait être réalisée avec un cordon de silicone pour combler les irrégularités de la coupe et un joint en bâche sera collé à l’intérieure de la cuve pour finir l’étanchéité de la structure. Mais j’ai découvert un produit fabriqué dans ma région qui semble être encore plus approprié et efficace que le silicone, le korriflex que je vous présenterai plus tard (j’attend une confirmation de la neutralité du produit par un des chimiste de la boite).
Voilas les 1er images du collage du la bâche sur les plaques de cbtx.
Vue que je travaillais avec de la néoprène, je n’ai pris que des photos une fois la bâche en place (pour éviter de salir l’appareil).
La première chose qui m’a frappé c’est qu’une fois la néoprène appliqué à la spatule sur le bois et le film mis en place, il s’est produit en quelques minutes une réaction de cloquage comme avec de la tapisserie fraîchement posée.
Mais se qui ma inquiétée c’est qu'ici la bâche est étanche donc sa déformation ne peut être du a l’humidité de la colle. C’est donc une réaction chimique car je n’ai pas constaté de montée de température donc ce n’est pas la colle qui chauffe et déforme la bâche mais bien une réaction chimique entre la néoprène et le plastique de la bâche.
Une autre hypothèse possible serait que la colle en séchant, évapore un gaz qui serait ici emprisonné par l’étanchéité de la bâche
A ce moment, de gros doutes mon assaillies.
Le phénomène c’est accentué au fil des heures et je me suis résigné à aller me coucher.
Voilas a quoi cela ressemblais 10 minute après l’application et 3heures après
La bonne surprise a été le matin suivant qu’en j’ai constaté le résultat.
Fort de cette évolution positive, je me suis lancé dans l’encollage des autres morceaux et de la finition des rebords des plaques.
Une chose est sur c’est que si un fabriquant prend le temps de noter un mode d’emplois a ses produit c’est qu’il y a une bonne raison.
Et oui la néoprène est une colle contacte, chose que j’ai complètement zappé hier.
J’ai donc cette fois si encollé le bois et la bâche puis laissé sécher 10 minutes avant de rabattre les cotés et la prise a été presque immédiate de sorte que je n’ai pas eu besoins de maintenir en place les rebords pour qu’ils sèchent.
Respecter la notice rend le travail 10 fois plus facile et agréable.
Voici le bac assemblé avec les deux ouvertures sur le coté.
L’ouverture pour la trappe d’accès a été réalisée sur le coté du terra ainsi que pour la petite vitre pour la partie aquatique.
Le terra a été monté a sa place définitive (jusqu’au prochain déménagement) dans le grenier pour y continuer les travaux d’aménagement au chaud et pas dans le garage a 5° le matin.
Sur la photo, je viens de réaliser l’encollage des panneaux avec un nouveau produit que l’on ma donné par hasard et qui semble tout approprié a cette usage.
Voilas le lien du produit (j’utilise uniquement la colle) et chose amusante, l’entreprise qui commercialise ce produite est a la chapelle sur erdre.
http://www.korribat.com/produits/korriflex/detail.asp
Il ne semble pas y avoir de contre indication chimique mais je testerais sur plusieurs moi avec des petits poissons pour vérifier la neutralité dans le temps.
en suite, une Image de l’éclairage principale, un « turbo néon » de deux fois 55watt, c’est tous simplement des ampoules PL.
et pour comparer l’efficacité de ces lampe une photo en place sur le terra, pièce dans le noire et en suite la même photo lampe éteintes et a la lumière du flash de l’apn.
le rendu sur le terra
et la même éteinte mais avec le flash
il y a plus de lumière avec les lampe que le flash
acheté sur ebay ici
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... IBSA:FR:11
J’ai en suite récupéré des ceps de vignes (même arrivage que ceux que j’ai apporté à Amilly le 17 novembre) et voila ce que cela donne une fois en place.
Pour neutraliser une éventuelle présence de trace de fongicide dans les ceps, j’ai réalise une séance de « cuissons » de ceps a l’étouffée. Pas de bac suffisamment grand pour noyer totalement les ceps mais après plus de deux heure sous les serviettes ; la vapeur était encore suffisamment chaude pour que je me sois presque brulé les mains en les retirant.
La chaleur est utile ici non pas pour faire dégorger le tanin des ceps (qui teinte l’eau en brun dans les aquariums) mais pour neutraliser les molécules de matières active qui compose les fongicides utilisés pour traiter les vignes.
J’ai en suite réalisé la structure du décore en polystyrène à partir de plaque de 120/60 en 5cm d’épaisseur que j’ai découpé en de multiples morceaux pour pouvoir combler tous les trous à l’arrière des racines.
J’ai incorporé un tuyau pour la rivière dans une des racines et l’irrigation permanente avec 8 capillaires de 4mm.
Une vue du compartiment de la pompe avec le robinet de réglage pour la rivière et les 8 sorties de 4mm.
En suite j’ai bouché les trous avec de la mousse PU et créé les rochés.
Pas de photo de cette étape car les mains plaine de mousse donc manipulation de l’appareil photo impossible.
Une fois sèche, j’ai attaqué la sculpture au cutteur et voilas le résultat ce soir.
Vue général
La partie supérieure gauche. La moins esthétique pour le moment.
Et le bas, de gauche à droite.
La colonne de gauche, imitation schiste
La partie centrale en deux morceaux
Et pour finir, le camouflage du filtre.
Prochaine étape, la pose du ciment (colle a carrelage) additionnée de Sika Latex et pigment.
Le schiste sera brun, les rochés ronds seront gris et le reste de la berge sera couleur glaise pour simuler la terre entre les rochés.
A suivre…