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Correction fiche : proies

Les fiches pratiques: des fiches régulièrement crées qui ont pour but de vous simplifier la vie loins de votre ordinateur, regulièrement mises à jour, elles offrent une source de renseignements considérable pour vos animaux et vos installations.

Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:13

Nom français : Drosophile sp.
Nom anglais : Fruitfly
Les nombreuses espèces de
drosophiles existantes sont
considérées depuis longtemps comme des
organismes modèles utilisés pour la recherche en
biologie, en particulier dans le domaine de la génétique (Morgan). Les
nombreuses recherches effectuées sur cet animal ont en effet permis d'isoler et
de fixer des mutations qui, au delà de leur intérêt purement scientifique, facilitent
leur élevage en tant que nourriture vivante.
On peut ainsi trouver des variétés non volantes (
attention c'est un caractère
récessif )ce qui limite les
évasions et facilite la
capture par les
Dendrobates. Ainsi, même
si les drosophiles
possèdent des qualités
nutritionnelles moyennes
et ne peuvent être utilisées
qu’en nourriture d’appoint,
elles possèdent de
nombreux avantages tels
que la facilité d’élevage et
la productivité, ce qui en
font un des aliments les plus fréquemment employé
pour nourrir les Dendrobates.. Les principales souches
que l’on trouve en vente en animalerie sont des
mutantes non
volantes qui
appartiennent
aux espèces :
- Drosophila melanogaster ( petites
mouches brunes )
- et Drosophila hydei ( grosses mouches
noires)
Maintenant voyons comment
élever ces mouches, à
travers différentes recettes...

Les recettes
fiche N°1

Il existe des centaines de combinaisons de recettes pour l’élevage des
drosophiles, nous allons vous en livrer quelques unes; au fur et à mesure bcp
d’éleveur finissent par créer leurs propres mixtures;
Recette N°1
Celle que j’utilise, qui m’a été conseillée par Mick, elle est préparée en grosse
quantité, pour être tranquille et ne nécessite aucune cuisson... Les proportions
sont un peu au “pif” 1/2 de flocon d’avoine, 1/3 de farine de maïs, le reste
sucre et Bambix (pour l’odeur, miam...) ensuite, levure de bière pour pigeons,
bananes, vinaigre et eau...
Pour le repiquage des souches il est préférable de
mélanger avant des souches existantes et éventuellement
les passer dans un tamis en tapotant pour éliminer un
max d’acariens. La texture du mélange ne doit pas être
trop sèche ni trop liquide.
Les différentes souches devront rester à une température moyenne de 24° en
poussant un peu la chaleur on accélère le processus... Il faudra compter entre
quinze jours à trois semaines pour obtenir la naissance de nouvelles mouches,
mieux vaut prévoir large.
Ma réserve de mixture Quantité pour 6 gros pots Je verse de l’eau en
mélangeant
J’ajuste avec du vinaigre
d’alcool
Je verse ensuite la levure de
bière
Je mélange bien et je laisse
reposer quelques heures.
je me suis taché changement
de t-shirt...
Une fois le haut de la bouteille
découpé je met 5 cm de mélange
Je met un morceau de carton
et un bout de Sopalin chiffonné
Je prépare un entonnoir pour
ensemencer
Avec une souche éclose je
repique la nouvelle.
Je referme le pot avec du
sopalin et un élastique.
j’y ajoute une ou deux bananes
bien mures (sans la peau) oups..
fiche N°1
La Drosophile PROIES
3
Recette a Angel
Matériel nécessaire :
Les recettes
Pour la préparation il faut se procurer de la compote de
pomme, du vinaigre rouge ou blanc, des germes de blé
ou de l'avoine, de la levure de bière en paillettes, un
récipient pour faire le mélange, ainsi que tout le matériel
pour la confection du pot ( essuie tout + élastique pour la
fermeture, rouleau de papier toilette comme support et
des bouteilles coupées de récupération).
Etape 1 :
Verser la compote de pomme dans un récipient pour le
dosage environ 4 grosses cuillères à soupe par pot !
Etape 2 :
Verser les germes
de blé environ 3
grosses cuillères
par pot
Etape 3 :
Verser la même
quantité de levure
de bière que les
germes de blé donc
3 cuillères.
Etape 4 :
Bien mélanger pour obtenir un substrat homogène.
Mélanger le tout, il faut mettre un maximum de vinaigre
donc bien doser petit à petit sachant que le substrat ne
doit pas être liquide mais " pateux " de manière à ce que
les drosos ne se noient pas !
Etape 5 :
Rajouter
ensuite le
vinaigre en
grosse
quantité.
Recette a Dendro59
A
- 1 litre d'eau - 10 cubes de sucre
- faire bouillir
- ajouter 400 gr de flocons d'avoines, mélanger et laisser mijoter pendant 3 minutes
- laisser refroidir
B
- écraser 4 bananes bien mûres (noires)
- ajouter une cuillère à soupe de levure de boulanger séchée
- laisser monter pendant quelques heures
Incorporer A et B et bien mélanger, ajouter du vinaigre afin d'éviter les moisissures
Pour les grandes drosophiles:
+- 3 cm dans chaque pot et mettre du carton (rouleau de papier de toilette) et du kleenex.
Pour les petites drosophiles:
ajouter un peu d'eau au mélange obtenu et bien remuer. +- 2 cm dans chaque pot et mettre du
carton et du papier (voir grandes drosos).
Il faut mettre +- 50 mouches dans chaque pot.
Recette de Stéphane
250 g de flocons de pomme de terre purée nature, sans rien d'autre. ( ni oeuf, ni lait)
10 sucres
500 g de compote de pomme
1/4 de litre de vinaigre blanc
600 ml d'eau
Faire une purée à l'eau avec les flocons de p.d.t. et les 600 ml d'eau dans laquelle le sucre est
déjà dissous
Hors feu, ajouter de la compote puis du vinaigre, placer dans les pots la mixture encore un peu
tiède, placer une "chiffonnade" de papier absorbant, laissez retour à température ambiante
placer quelques drosos, fermeture selon la méthode habituelle ...
Recette d'Amazo60
levure de bière en paillettes (GAYELORD) env. 40 g, mélangée avec une micro cuillère de
PHILAROMAL. Ensuite 2 bananes écrasées + compote de pomme env. 40g, puis du vinaigre
blanc env. 4 cuillères à soupe, et le tour est joué pour 2 fonds de bouteilles coupées.
Recette "pomme / banane"
1 pot de 1L de compote pomme / banane
10 cl de vinaigre
300g de chapelure ou de brisures de biscottes
5 cuillerées à soupe de levure diététique en paillettes
1 cuillerée à soupe de vitamines en poudre
Mélanger tous les ingrédients puis répartissez dans les pots de culture.
Recette "Dendrogrove"
1 pot de 1kg de compote pomme ou pomme/banane
3 cuillères à soupe de levure diététique en paillette
1 Sachet de purée en poudre (au besoin agir sur la quantité pour épaissir le mélange)
3 cuillères à soupe de mélange vitaminé pour régime
vinaigre de vin rouge à volonté
1 cuillère à soupe de vitamines en poudre (Dendrocare , Reptivit....
Verser dans un récipient la compote à laquelle on mélangé la moitié du sachet de purée en
poudre, verser le vinaigre (au moins 4 cuillères a soupe mais un excès ne nuit pas) et mélanger,
rajouter les substituts de régime et les vitamines ainsi que la levure et épaissir le mélange à
souhait avec le restant de purée en sachet, le mélange doit être bien consistant, une cuillère doit
tenir plantée dedans.
Le mélange repose dans le récipient durant au moins 24h a 48h à température

ambiante (mais
couvert hermétiquement d'un film alimentaire afin mettre à l'abris des drosophiles sauvages qui
pourraient venir pondre dans le mélange).
Après la période de repos, placer 4 a 5 cm de mélange au fond du récipient d'élevage (pour ma
part j'ai remarqué que 5cm était plutôt bien et je n'hésite pas à mettre plus quelques fois).
Au centre du récipient une fois le mélange placé et tassé à la cuillère, placer le centre en carton
d'un rouleau de papier toilette ou d'essuie-tout ménager.
Confectionner un entonnoir en papier de façon à ce qu'il s'adapte au diamètre du pot d'élevage.
Verser les drosophiles d'une précédente souche d'élevage en ayant pris soins de laisser
quelques secondes le pot ouvert à la fenêtre pour que les sujets volants s'échappent et ne
viennent pas infester la nouvelle souche.
Tapoter le pot contenant les drosophiles que l'on souhaite transplanter dans le nouveau récipient
à l'aide de l'entonnoir précédemment fabriqué; les drosophiles ont tendance à essayer de
s'échapper immédiatement, mais en en secouant les pots dans lesquels se trouvent les
drosophiles, celles ci ne parviennnent plus à escalader le pot; en clair, tant que vous secouez le
pot
les drosphiles ne s'échappent pas.
Fermer le pot d'élevage avec un papier ménager et un élastique.
Recette "Carotte"
Pour environ 20 gobelets de 400ml:
800gr de compote de pomme
6 à 8 carottes crues mixées
1 gobelet de 400ml d'eau
1 gobelet de 400ml de vinaigre blanc
1 gobelet de 400ml de chapelure
1 gobelet de 400ml de sucre en poudre
1 gobelet de 400ml de flocons d'avoine
Mixer les carottes avec l'eau et le vinaigre. Dans un grand saladier, mélanger avec la compote.
Rajouter sucre, flocons d'avoine et chapelure... et c'est prêt...
Mettre environ 2 à 3 cuillères à soupe de cette mixture dans les gobelets d'élevage, et rajouter
un morceau de carton (support pupes et adultes). Saupoudrer le tout avec une pincée de
paillettes de levure de bière...
On peut introduire la souche de drosophiles tout de suite, mais je préfère attendre 24h pour éviter
l'asphixie par le CO2 de la fermentation.
On peut ensuite simplement mettre une banane avec du vinaigre, ou comme me l’a dis Angel,
Purée et vinaigre.
Recette de gaeco
(adapter de celle utiliser par les chercheurs en génétique du CNRS).
Avantages:
- pas d'odeurs
- ne pourrit pas
- permet plusieurs génération de drosos (j'ai des pots de plus de 2 mois qui donnent très bien)
- nourrit les drosos adultes (elles ne meurent pas de faim)
- les mileux préparés se stockent très bien à 4°C
Désavantages:
- ingrédients quelquefois difficiles à trouver.
fiche N°1
PROIES
5
La Drosophile
fiche N°1
PROIES La Drosophile
6
- une température de plus de 22 °C semble être particulièrement importante pour un bon
rendement
Recette (pour 1l):
- 9 g agar
- 18 g levure séchée
- environ 50 ml de sirop maltée, (j'utilise du Biomalt enrichi en Mg-> en vente dans les pharmacie,
c'est un fortifiant)
- 10 g de farine de soja
- 80 g de farine de mais
- 6.2 ml Acide propionique
- 2.4 g nipagine (à dissoudre dans un peu d'alcool)
Il faut faire bouillir l'agar dans environ 800 ml d'eau. Ensuite ajouter les ingrédients et laisser cuire
(pas trop chaud....) une heure, laisser un peu refroidir (environ 60 °C) puis ajouter l'acide
propionique et la nipagine.
Couler ce milieu (1 litre) dans les pots et les conserver au frais.
Recette de Charly
Pour 18 gobelets de 3dl.
Temps de préparation 15 minutes y compris la vaisselle.
Ingrédients :
Petit pots bébé 120g
3 petits pots carotte
4 petits pots fruits mélangés
3 cuillère à soupe de levure de bière en paillettes
3 cuillères à soupe de paillettes pour poissons rouges
¼ de litre de vinaigre de vin
½ litre de flocons d'avoine
Dans un pot plastique mettre tout les ingrédients puis mélanger le tout avec le mixer électrique
jusqu'à obtention d'un mélange homogène ayant la consistante de la pâte à crêpes.
Mettre environ 1.5 cm au fond des gobelets plastiques taper les gobelet sur la paume de la main
pour tasser le mélange.
Mettre quelques gouttes de vinaigre par dessus et tourner le gobelet pour répartir le vinaigre à la
surface du mélange afin d'éviter les moisissures.
Poser par dessus (légèrement enfoncée dans le mélange) une demi feuille de papier ménage
froissée.
Mettre les mouches à repiquer dans un récipient (j'utilise un Tuperware pour sauce à salade)
Répartir les mouches dans les gobelets et fermer avec un couvercle de papier ménage maintenu
par un élastique.
conclusion : des centaines de variantes s’offre a vous pour réussir
l’élevage de vos drosophiles, des recettes les plus simples aux plus
complexes. A vous de faire des expérimentations et de trouver la meilleur
solution qui vous offrira_ les meilleurs résultats.
Les recettes
L’astuce de Gilles :
Enduire le haute de la bouteille coupée, d'une mince couche de vaseline
passée au doigt; les mouches s'en mettent sur les pelotes, n'arrivent plus à
adhérer et ....patatras
Les recettes
fiche N°1
PROIES
7
La Drosophile
Plus de détails en image, les pots en plastique_ peuvent être remplacés
par des pots en verre, c’est selon le bon vouloir de chacun...
La préparation est mise dans une demi
bouteille, a peu près 3 cm.
Par soucis d’économie on peux utiliser l’autre
partie de la bouteille pour mettre également
du mélange.
On prépare les pots avec du “sopalin” et du
carton.
les souches bien_ remplies des fois
précédentes, vont nous servir au repiquage.
Une souche qui donne un maximum...
fiche N°1
PROIES La Drosophile
8
Les recettes
Une souche toute “neuve, on_ y met une
centaine de mouches, plus ou moins...
Voilà le travail terminé, c’est la quantité qui
tourne chez moi quand je suis à fond... Mieux
vaut trop que pas assez.
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Rafilayardi
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:21

grillons

Grillons PROIES
1
Deux espèces de grillons sont élevées à l’OPIE : le Grillon domestique et le Grillon provençal
Par OPI : http://www.insectes.org
Avoir le « chant » des grillons à domicile, c’est possible ! En effet, rien n’est plus facile car ces
animaux sont peu exigeants. En France, il existe une vingtaine d’espèces de grillons qui sont
plutôt des animaux vivant au sol, sous les feuilles, dans des
terriers et parfois dans les grottes. Le « chant » des grillons est
réservé aux mâles qui frottent leurs élytres (petites ailes dures) entre
elles. Mais ils ne peuvent le faire que lorsqu’ils sont adultes car les
ailes n’existent pas chez les jeunes insectes. Le « chant » sert à
communiquer : lorsqu’il est fort c’est pour marquer le territoire ou
impressionner un rival et lorsqu’ils est faible c’est pour séduire une
femelle.
Deux espèces de grillons sont élevées à
l’OPIE : le Grillon domestique ( Acheta
domestica ) et le Grillon provençal ( Gryllus
bimaculatus ). Le premier s’appelle « domestique
» car il vit dans les habitations à l’abri du froid de
notre climat ! Et oui, il est originaire des déserts
d’Asie et, embarqué par hasard sur les bateaux
de marchandises, est arrivé en Europe il y a très
longtemps. Depuis, il vit, surtout l’hiver, dans nos
maisons, nos hangars et même dans le métro
parisien !
L’autre vit en Provence et autour de la Méditerranée. Il est
plus gros et, contrairement à beaucoup de grillons, ne creuse pas de terrier. Il s’abrite sous les
pierres ou les écorces et « chante » fort pour marquer son territoire.
Durée de vie dans des conditions optimales
Le Grillon provençal
- incubation de l’oeuf : 9 à 12 jours
- du jeune à l’adulte : 1,5 à 3 mois
- adulte : 2 à 3 mois
- Total maxi : 6 mois
Le Grillon domestique
- incubation de l’oeuf : 10 à 13 jours
- du jeune à l’adulte : 2 à 2,5 mois
- adulte : 2 à 3 mois
- Total maxi : 5-6 mois
Matériel nécessaire (voir photo)
- un vivarium d’environ 30 cm de longueur
- un abri type boîte d’oeufs
- un petit récipient rempli de terreau humide pour la ponte
- une coupelle avec du coton pour l’eau
- une coupelle pour la nourriture
- nourriture larves et adultes : fruits, salade, croquettes, aliments pour poissons, etc.


Exemple d’un élevage facile: les grillons
Par OPIE : http://www.insectes.org

INTÉRÊTS DES ÉLEVAGES DE GRILLONS
- Animaux plein de vie et toujours en activité.
- Les adultes vivent relativement longtemps.
- Les jeunes ressemblent aux adultes et ont les mêmes besoins.
- Pour grandir, les jeunes muent et l’on peut observer ces mues.
- Ils ne volent pas et n’ont pas besoin d’un grand espace.
- Toutes les étapes de la vie sont facilement observables
PARTICULARITÉS POUR RÉALISER DES OBSERVATIONS ET EXPÉRIENCES
- Stridulations : c’est le « chant » produit par le frottement des élytres des mâles entre elles.
- Communication : c’est avec leur « chant » que les grillons communiquent entre eux.
- Ovipositeur : c’est la longue « tige » que la femelle porte à l’arrière du corps et qui lui sert à
pondre ses oeufs dans le terreau.
- Orifice tympaniques : ce sont les « oreilles » des
grillons qui sont placées sur leurs pattes avant !
- Saut : même s’ils ne sautent pas très loin, les
grillons ont de grosses pattes arrières pleines de
muscles pour faciliter leurs déplacements ou
échapper à un prédateur.
- Odorat : les insectes captent les odeurs avec leurs
antennes. Chez les grillons, elles sont très longues
et leurs yeux sont petits, ce qui signifie qu’ils
privilégient l’odorat à la vue et leurs antennes sont
toujours en mouvement.
- Dimorphisme sexuel : c’est la différence entre les
mâles et les femelles. Les femelles ont un
ovipositeur et les mâles des ailes plus coriaces
(élytres) qu’ils frottent pour striduler.
- Ailes : avec la maturité sexuelle, elles sont
absentes chez les larves.
- Parade nuptiale : pour séduire la femelle, les
mâles « chantent » doucement et tournent autour de
la femelle avant de se glisser sous elle à reculons
pour l’accouplement.
- Développement direct : c’est-à-dire que les
jeunes ressemblent aux adultes et que leur aspect général ne change pas au cours du
développement. Seules les ailes apparaissent à la dernière mue, lorsqu’ils deviennent adultes.

Exemple d’un élevage facile: les grillons
Les adultes reproducteurs sont élevé dans deux terrariums plastiques de 33 x 23 x h 23 cm de
type Fauna Box. Les bacs sont posés au dessus de mes terrariums la température est environ
de 28°C le jour et de 23 à 25°C la nuit, à cette température aucun éclairage supplémentaire
n'est nécessaire.
Par bac d'élevage il y a 30 femelles et 5 à
6 mâles.
L'aménagement se compose :
· d'un abris (emballage pour oeufs)
· d'une soucoupe pour recevoir la
nourriture (1/3 son d'avoine 1/3 germes
de blé en paillettes 1/6 paillettes pour
poissons rouges et 1/6 levure de bière en
paillettes).
· d'un abreuvoir (abreuvoir à oiseau
avec du papier ménage dans la partie
accessible pour éviter les noyades)
· du pondoir (pot plastique 8cm de
diamètre d'une profondeur de 3cm, rempli
de tourbe humide et recouvert de fin
grillage)
Les jeunes sont répartis par tailles, dans
5 ou 6 bacs. J'utilise un nouveau bac par
semaine, de cette façon il n'y a pas de
différence de grandeur entre les grillons
ceci facilite beaucoup le travail et la
distribution au animaux. Comme supports
je coupe des rondelles de tube carton
(papier toilette ou papier ménage) en
tronçons de 3 cm environ.


-------------------------------
Exemple d’un élevage facile: les grillons
Charly Merminod
Exemple d’un élevage facile: les grillons
Arnaud Jamin via http://www.batraciens.net
L'entretien_ :
Toutes les semaines :
l'eau est changée et les abreuvoirs sont nettoyés très soigneusement
les pondoirs sont mis à incuber et sont remplacés par de nouveaux pondoirs avec de la tourbe
neuve.
La nourriture est complétée.
Toutes les 3 semaines :
Un des bacs d'adultes est remplacé par un nouveau groupe de jeunes adultes sélectionnés.
Les bacs sont nettoyés avant d'être réutilisés.
Les récipient contenant les pontes sont mis à
incuber dans des boites plastiques fermées les
éclosions commencent après environ une semaine
et durent une semaine, les jeunes grillons sont
retirés quotidiennement. Ils sont mis dans un bac et
sont nourris de paillettes pour poissons, à la sortie
de l'oeuf ils peuvent être utilisés pour nourrir les
plus petites grenouilles.
Pendant une semaine ils servent à nourrir les
jeunes grenouilles puis ensuite au fur et à mesure
de leur évolution des grenouilles de plus en plus
grosses, les Phyllobates terribilis et les
Epipedobates silverstonei par exemple mangent
des grillons ayant la moitié de la grandeur des
adultes.
INSTALLATION
L'élevage est réalisé dans un ancien congélateur,
dont le joint a été retiré pour permettre une certaine
aération.
Une ampoule de 25 w est placée à l'intérieur et suffit
(grâce à l'excellente isolation thermique d'un
congélateur) à la fois pour l'éclairage et le chauffage.
La lampe, reliée à un programmateur, fonctionne 16
h par jour (13h minimum pour une bonne
reproduction ).
La température est contrôlée manuellement à l'aide
d'un thermomètre, et une cale maintient le couvercle
plus ou moins entrouvert pour que la température
reste aux environs de 35°C.
fiche N°3
Grillons PROIES
5
Arnaud Jamin via http://www.batraciens.net
Exemple d’un élevage facile: les grillons

AMÉNAGEMENT
Litière : Le fond du congélateur est couvert de quelques
centimètres de sciure de bois.
Abris : Des plaques à oeufs sont superposées pour former
les abris.
Pondoirs : Des boites à glaces d'1 litre remplies de
sphaigne bien humidifiée (ou de tourbe ou encore de terre
de bruyère) servent de pondoirs. Un grillage fin est
maintenu en surface par le couvercle dont toute la partie
centrale a été découpée. (Prévoir un minimum de 4
boîtes).
Le grillage sert à empêcher les grillons adultes de creuser
dans le pondoir, détruisant ainsi les pontes.
Bac pour éclosions : Un terrarium en plastique avec couvercle pouvant contenir 3 pondoirs
côte à côte est placé sur la partie haute du congélateur.
Le fond du bac à éclosion est constitué d'une feuille de journal, recouverte d'une (ou deux)
couche de boîte à oeufs découpée au format du terrarium.
Nourriture
La base de la nourriture des
jeunes et des adultes est
constituée du son, de granulés
pour poussins (céréales), de
croquettes pour chats ainsi que
de lait en poudre. On peut aussi
donner du pollen et des
compléments vitaminiques (des
grillons bien nourris feront une
nourriture de qualité). La
nourriture est placée sur les
boites à oeufs.
Pour un apport en eau, soit on
donne quotidiennement des
produits frais (salade,
épluchures de carottes, pomme, etc...), soit on met un abreuvoir ( pour oiseaux, bricolé avec de
la ouate de cellulose pour éviter les noyades ).

fiche N°3
PROIES Grillons
6
Exemple d’un élevage facile: les grillons
Arnaud Jamin via http://www.batraciens.net
ENTRETIEN
Les pondoirs :
Il faut en changer, en fonction de la population d'adultes, au moins une fois tous les 10 jours
(pour s'y retrouver, il est préférable d'étiqueter la date de mise en place).
Le pondoir neuf est placé dans le congélateur, le long des boîtes à oeufs pour qu'il soit bien
accessible par les adultes.
L'ancien pondoir, rempli d'oeufs, est humidifié (il devra rester humide jusqu'aux éclosions). On
retire le grillage de protection et on met un couvercle pour conserver l'humidité, puis on place le
pondoir en incubation dans le petit bac (voir photo). Le petit bac et ses pondoirs restent dans le
congélateur, donc aux alentour de 35°. Le couvercle des pondoirs sera retiré lorsque les
premières éclosions auront lieu, au bout de 12 jours d'incubation.
Les petits grillons quittent leur pondoir, pour se répandre dans le petit bac (mais pas dans
congélateur).
Lorsque toutes les éclosions sont terminées, on retire le plus vieux pondoir et on humidifie si
nécessaire les autres pondoirs.
La nourriture :
Retirer les produits frais non consommés avant d'en mettre d'autres, et rajouter de la nourriture
sèche si elle vient à manquer, tant dans le congélateur que dans le petit bac.
Récolte des grillons :
On récolte les petits grillons dans 2 objectifs : consolider la population reproductrice, et nourrir
ses batraciens.
Pour le premier objectif, il suffit de retirer des pondoirs du petit bac et de les placer dans le
congélateur, ce qui va permettre à quelques jeunes de rejoindre les adultes.
Pour le second objectif, il faut secouer la plaque à oeufs du fond du petit bac (pour les microgrillons)
au dessus d'une caisse en plastique : voilà la récolte. On secoue ensuite la caisse
énergiquement pour rassembler la récolte dans un coin et la verser dans une petite boîte. Pour
récolter des grillons plus gros, il suffit d'utiliser la même méthode en secouant des plaques à
oeufs du fond du congélateur.
Il faut vider entièrement le petit bac quand certains grillons deviennent trop gros si on ne veut
récolter que des grillons de petite taille.
fiche N°3
Grillons PROIES
7
Ange l01
Exemple d’un élevage facile: les grillons
Généralités
Le grillon est un met de choix dans l’ élevage terrariophile et surtout pour les dendrobates il
permet de varier l’ alimentation et est surtout très nutritif. Il existe 3 espèces fréquemment
élevées en terrariophilie
- Acheta domestica : C‘est sans doute le grillon le plus élevé il mesure 1.5cm avec un chant
assez bruyant mais une grande prolifération.
- Gryllus assimilis : Ce grillon est légèrement plus grand que l’ acheta cependant il chante
moins fort ne cherche pas a fuir, il est très prolifique. Contrairement aux 2 autres espèces que
je présente il n’ a pas besoin de chaleur.
- Gryllus bimaculatus : Il ressemble énormément a notre grillon champêtre, de taille
imposante 2.5 a 3cm il a besoin d’ une forte chaleur et une atmosphère bien plus humide que
les autres, c’ est un carnivore et adore le cannibalisme, son chant est très puissant par contre il
saute peu et est donc facile a attraper.
MAINTENANCE
Pour l‘élevage de ces espèces et surtout pour avoir le temps de cycle le plus court il est
conseillé de les placer dans une pièce déjà chauffée, leur maintenance ce fera dans une
"faunabox" de 33x18x22 environ dans lequel on placera une ampoule de 40w, sur le fond on
prendra le soin de placer de l’essuie tout. Les grillons sont des insectes qui aiment les cachettes
pour cela on peut récupérer les vielles boites d’oeufs (alvéolées) ou alors tout simplement un
empilement d’essuie tout froissé.
Passons maintenant a leur nourriture ils sont omnivores, mangent de tout mais pour avoir des
bons juvéniles pleins de vitamines pour nos chères dendro il est conseillé de suivre cette
recette :
-son ou flocon d’ avoine ou germe de blé pour les céréales
-lait en poudre pour le calcium
-vitamine (dendrocare)
-on peut éventuellement rajouter du pollen
On mélange le tout dans un bocal afin d’ obtenir la base de l’ alimentation des grillons.
Cette alimentation est complétée quotidiennement d’ un apport hydrique sous forme de légume
le plus apprécié étant la salade on peut aussi leur donner de la pomme.
fiche N°3
PROIES Grillons
8
Exemple d’un élevage facile: les grillons
Ange l01
REPRODUCTION
Les femelles se reconnaissent par leur ovipositeur, elles aiment pondre dans un endroit
humide c’est pour cela que dans un coin du terrarium on installera un petit pot en verre rempli
de terreau humide et recouvert d’un grillage car n’oublions pas les grillons sont cannibales et
mangent leurs propres oeufs !
Sachez que plus l’endroit est accessible pour les femelles plus les pontes seront nombreuses
et il suffira de remplacer le récipient tous les jours.
Les récipients maintenu à environ 25 °C, l’ éclosion survient dans la quinzaine qui suit, les
micro grillons sont placés dans un autre faunabox, leur développement se déroule sur 2 à 3 mois
a 25°C et a 28°C il se raccourci de 2 semaines !!
Disponibilité
Les grillons sont facilement disponibles en animalerie.
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:31

Collemboles

Nom français : Collemboles
Nom anglais : Springtails
Les collemboles sont de très petits insectes qui
peuvent atteindre 1cm de long, il vivent dans
l'humus du sol est participent à la dégradation
des matières vivantes en décomposition. Il existe
plusieurs milliers d'espèces de collemboles à
travers le monde, toutes ont comme
caractéristique commune un appendice en forme
de fourche située sous leur abdomen, la furca, qui
leur permet d'effectuer des bonds d’une hauteur
équivalente de 50 à 100 fois la longueur de leur
corps.
Les collemboles sont aussi l’aliment idéal pour l’élevage des Dendrobates, leur petite taille et
leur fort pouvoir nutritionnel, conviennent à toutes les espèces (spécialement à celles de petite
taille) ainsi qu’aux juvéniles en période de croissance.
1
fiche N°4
Les Collemboles PROIES
Acides aminés Drosophila Collemboles
Methiodine 0,14 0,29
Threonine 1,08 2,08
Arginine 1,55 2,78
Histidine 0,66 1,05
Isoleucine 0,89 1,34
Leucine 1,55 2,46
Phenylalanine 1,32 1,86
Valine 1,44 1,99
Lysine 0,87 1,24
Reproduction
Les collemboles sont généralement sexuellement matures au bout
de trois semaines, on observe même parfois des cas de
parthénogenèses chez certaines espèces. Autre particularité, les
collemboles sont des animaux amétaboles, c'est a dire qu'ils ne
subissent pas de métamorphose, ainsi, une fois éclos les
collemboles juvéniles sont en tout point anatomiquement
identiques aux adultes et subissent des mues tout au long de
leur_ vie jusqu obtenir leur taille définitive.

Culture des collemboles
Pour réussir vos cultures, les collemboles doivent être maintenus dans l’obscurité et à
température moyenne, en effet, les souches que l'on trouve en Europe s'accommodent de
températures comprises entre 15°c et 20°c, attention cependant à ne pas dépasser la
température maximum sous peine de les tuer, de plus une température basse permet de limiter
l’infestation des boite de culture par les acariens qui se nourrissent des oeufs des collemboles.
L'entretien des cultures est assez simple, il vous suffit d'ouvrir les boites d'élevage une fois par
jour pour ventiler, vérifier que le taux d'humidité est suffisant et qu'il leur reste de la nourriture
.Virtuellement les collemboles se nourrissent de n'importe quoi, certaines espèces digèrent
même le DDT, cependant la nourriture pour alvin en flocon semble donner de bons résultats,
certains éleveurs utilisent aussi avec succès des cachets de spiruline ou de la pâà base
d'oeufs pour canaris..
source Yves Mathieu via http://www.dendrogrove.com
Les recettes
fiche N°4
PROIES Les Collemboles
2
Recette "classique"
nourriture pour poisson en flocon, en poudre ou
même en granulé et plaque de tourbe compressé
ou à défaut tourbe en sac
Recette " Norvégienne" ( à tester )
Pour cette étrange recette utilisée par les éleveurs
des pays nordiques il vous faut graines de
couscous et morceaux de charbon de bois
Rincer soigneusement les morceaux de charbons
de bois sous l'eau puis passer les quelques minutes au micro onde afin de les stériliser.
Disposer les morceaux dans la boite de culture en
mettant les plus larges sur le dessus puis
remplissez cette dernière avec un fond d'eau
d’environ 1 cm. Ensemencer les morceaux de
charbon avec la souche de collemboles et
saupoudrer le tout avec des graines de couscous
Au bout de deux ou trois semaines la culture
devrait avoir démarrer il vous suffira alors de
disposer un ou deux morceaux de charbon
colonisés dans le terrarium de vos Dendrobates.
N'oubliez pas de nourrir régulièrement vos
pensionnaires avec les graines de couscous
restantes .....
Principaux problèmes
Le principal problème que l'on peut
rencontrer lors de l'élevage des collemboles
est l’infestation des boites de cultures par
différents types d’acariens, certaines espèces (
acariens généralement blancs, en forme de
boule et se déplacent lentement ) se contente simplement de manger la nourriture des
collemboles mais d'autre plus agressifs (rouges et se déplacent très rapidement ) s'attaquent
directement à ceux ci et à leur oeufs décimant la colonie en un temps record.
Pour enrayer la contamination des boites une solution efficace consiste à placer les boites de
cultures atteintes dans le bac à légumes du frigidaire pendant quelques jours.
Un autre fléau des cultures de collemboles est la présence dans ces dernières de petites mites
noires qui elles aussi dévorent les collemboles ... pour éviter le développement de ces mites la
meilleure solution consiste à toujours stériliser le substrat ( quelques minutes au micro onde
suffisent ) avant d'y introduire une nouvelle souche.
Insecte couramment élevé pour nourrir nos grenouilles le collembole. Les collemboles sont de
petits insectes amétaboles primitifs qui se trouvent souvent dans l’humus de toutes les régions
du globe.
Ils sont utilisés pour nourrir les plus petites grenouilles et les jeunes spécimens. Leur élevage
est simple mais demande un peu de patience pour la mise en place d’une souche à fort
rendement.
La méthode d’élevage la plus utilisée pour la culture des collemboles
consiste à prendre une petite boite en plastique hermétique
(tuperware …) dans laquelle on aura placé une couche de
tourbe blonde humide et bien tassée préalablement «
stérilisée » au micro onde ou dans l’eau bouillante pour
éviter acarien, moucherons de terreau, et autres
indésirables qui gêneraient la production de
collemboles.
On ensemence le milieu avec un bon nombre de
collemboles avec un peu de nourriture. Pour la
nourriture, la plus simple et donnant de bons
résultats, est la nourriture en paillettes pour poissons
d’aquarium. J’utilise, pour ma part, une marque de
paillettes pour poissons rouges bon marché et cela
marche très bien. Je dépose un peu de ces paillettes sur
la tourbe et referme la boite.
La quantité de nourriture déposée dépend de la quantité de
collemboles dans la boite. On évitera d’en
mettre trop surtout en début de culture.
L’entretien des collemboles pour une bonne
production doit être quotidien, je m’arrange
pour aérer toutes les boites chaque jour et
donner ce qui servira de nourriture pour 24
heures.
C’est comme ça que j’obtiens les meilleurs
rendements. Il ne faut pas hésiter à repiquer
régulièrement plusieurs boites de
collemboles au début pour avoir une souche
riche et abondante. Les boites sont placées
dans un endroit autour de 20 22°C, l’espèce
présente chez les éleveurs appréciant une
ambiance tempérée.
Les collemboles sont sensibles aux acariens, il faut donc dans la mesure du possible éviter de
mettre les cultures au même endroit que là où il y a les autres élevages d’insectes susceptibles
de contaminer les souches.
3
fiche N°4
Les Collemboles PROIES
source http://repssion.free.fr
fiche N°4
PROIES Les Collemboles
4
Les collemboles sont de très petits insectes dépourvus
d'ailes dont la forme, la taille et la couleur varient
beaucoup selon l'espèce. La plupart mesurent moins
de 3 mm de long, mais certains peuvent atteindre 1
cm. Ils ont comme caractéristique commune un
appendice spécialisé en forme de fourche, la furca,
situé sous leur abdomen. La furca leur permet de se
propulser dans les airs. Elle est réduite ou absente
chez plusieurs espèces. Un autre organe spécifique
aux collemboles est le collophore, ou tube ventral, qui
sert à aspirer des liquides et à adhérer à des surfaces
lisses. Il participe aussi à la respiration de l'insecte.
La tête des collemboles est ovale et porte une paire d'antennes. On trouve de un à huit yeux
simples de chaque côté de la tête. Les yeux sont absents chez certaines espèces. Les pièces
buccales ont des formes très variables. Celles qui servent à la mastication sont toujours cachées
dans la tête.
On peut diviser les collemboles en deux groupes selon la forme générale de leur corps : ceux
dont le corps est élancé et segmenté et ceux dont le corps est globuleux, sans segmentation
distincte. Le corps porte des poils, ou soies,
aux formes très variées. Chez quelques
familles, une multitude d'écailles vient
s'ajouter à ces poils. Les particularités
morphologiques des collemboles sont
souvent reliées aux conditions du milieu où ils
vivent.
La coloration de ces insectes varie de
blanchâtre à presque noir, en passant par
toutes les teintes : jaune, orange, rose, rouge,
vert, bleu, indigo… Les collemboles qui
fréquentent souvent la surface du sol arborent
généralement des couleurs plus vives.
Les collemboles ne subissent pas vraiment de métamorphose ; on les dit amétaboles. L'insecte
qui sort de l'oeuf a une forme identique à celle de l'adulte, en plus petit, et sans organes génitaux
fonctionnels. Le cycle vital des collemboles est généralement court et certaines espèces peuvent
se reproduire trois semaines après leur naissance. Les collemboles comptent parmi les rares
insectes qui subissent des mues tout au long de leur vie, même une fois adultes.
On trouve des collemboles dans presque tous les milieux où il y a de la vie, sauf au coeur des
lacs et des océans. Certains vivent sur des volcans et d'autres sur des glaciers. Des spécimens
ont même été récoltés sur le mont Everest, à plus de 6 000 m d'altitude ! Beaucoup d'espèces
sont établies dans le sol, dans les feuilles mortes, sous les pierres et les souches, au sommet des
arbres, dans la végétation, ainsi que dans des cavernes. Certaines habitent les zones de marées,
en eau salée, alors que d'autres vivent sur la surface des plans d'eaux douces. Ces insectes
s'introduisent également dans les habitations.
De façon générale, les collemboles sont davantage présents dans les milieux où l'humidité est
élevée et où l'on trouve de la matière organique en décomposition. Diverses espèces ont
cependant développé des adaptations aux habitats plus pauvres et plus secs.
http://www2.ville.montreal.qc.ca/insect ... embole.htm
Ces arthropodes consomment une grande variété d'aliments, dont principalement des
champignons, des spores et de la matière végétale en décomposition. Selon les espèces, ils se
nourrissent aussi de bactéries, de plantes et de petits animaux comme des rotifères et des
nématodes.
Certains collemboles ont des préférences marquées pour des aliments précis, mais d'autres
peuvent se nourrir de presque n'importe quoi, dont leurs propres excréments. Une espèce est
même capable de digérer du DDT !
Ces insectes peuvent survivre à de longues périodes de disette.
Les collemboles peuvent sauter à une hauteur atteignant de 50 à 100 fois la longueur de leur
corps.
Chez certaines espèces, les sauts frôlent un mètre de hauteur. Ils effectuent ces acrobaties
aériennes grâce à un système qui se déclenche comme un ressort, d'où leur nom anglais de
springtails. L'appareil de propulsion est constitué de la furca, un organe fourchu situé sous le
corps du collembole, vers l'extrémité de l'abdomen.
La furca est maintenue en place par le tenaculum. Lorsque celui-ci libère la furca, la petite
fourche frappe le sol vigoureusement et l'insecte est propulsé dans les airs. Le collembole a
recours à ce dispositif lorsqu'il doit prendre la fuite.
Il peut ainsi échapper rapidement à ses ennemis. Toutefois, il n'a aucun contrôle sur ce
mouvement et peut se retrouver n'importe où. Il retomberait d'ailleurs souvent au même endroit.
Pour ses déplacements habituels, l'insecte marche sur le bout des griffes qui forment l'extrémité
de ses pattes.
5
fiche N°4
Les Collemboles PROIES
http://www2.ville.montreal.qc.ca/insect ... embole.htm
Conclusion, il existe maintes recettes pour les
collemboles, mais les facteurs déterminant restent
parfois difficiles à comprendre, dans mon cas
personnel, j’ai testé plusieurs recettes et je n’ai aucune
réussite, alors que d’autres sont envahis, sans pour
autant utiliser des “trucs” mais simplement les recettes
les plus courantes. On peut dorénavant acheter sur les
bourses des produits spécialisés.
Xr@nK
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:37

Plancton des prés


Chasse au plancton des prés
Pendant la belle saison le "plancton des prés" est une source de nourriture
sauvage, abondante, variée et très facile à obtenir pour peu que l'on
dispose des accessoires et des conditions nécessaires. Il permettra en
outre, de soulager nos élevages d'insectes en prévision de la mauvaise
saison :
Par Charly Merminod
Les accessoires se composent d'une épuisette ; celles utilisées pour la pêche, de
forme triangulaire sont parfaites. Le filet a été remplacé par un nouveau, fait
main, en rideau ou en voile très fin.
De boîtes pour mettre les insectes récoltés, idéalement les récipients devraient
être opaques et munis d'un grillage servant au calibrage des insectes d'un coté
et de couvercles amovibles de chaque côtés.
fiche N°4
PROIES
2
Plancton des
Près Par Charly Merminod
Les conditions de récoltes ; se rencontrent dans des champs ; tel que des terrains
de sports ou des pelouses, régulièrement tondus, pas trop envahis par du trèfle ou
des fleurs donc sans abeilles.
La chasse :
Elle se fait après évaporation de la rosée, en traînant le filet à la manière de la
pêche au chalut.
fiche N°4
Plancton des PROIES
Près
3
Par Charly Merminod
Lorsque la quantité
d'insectes désirée à été
récoltée, on la tasse au fond
du filet d'un rapide
mouvement d'aller et retour
puis on maintient fermé le
bas du filet avec la main. Les
insectes sont alors
transférés dans la boîte
jusqu'à la distribution aux
grenouilles.
La distribution :
Ce fait le plus simplement du monde, en déposant la boîte dans le terrarium et
en l'ouvrant du côté grillagé.Les grenouilles auront top fait de la repérer et de
prélever leurs proies directement à la sortie du récipient.
Bonne chasse !
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:38

Distribution :

ce fait => Se fait
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:42

fiche N°5
Chenilles PROIES
1
L'élevage facile du Bombyx éri
Depuis plusieurs siècles, le Bombyx éri est élevé pour sa soie en Inde, notamment dans une
région formant un arc de cercle au pied de l'Himalaya
allant de Mussori à l'Assam, au nord du Bengladesh.
La soie récoltée (la soie éri), est effilochée et cardée pour en faire des étoffes souvent
grossières mais très résistantes, utilisées pour la confection des vêtements.
Ce papillon est élevé également au Japon, dans la région de Yokohama, ainsi qu'en Chine. Il
semble que cette espèce domestique soit le fruit d'une lente
sélection effectuée par l'homme, tout comme l'est le Bombyx du mûrier (Bombyx mori). En effet,
ces deux espèces n'existent pas à l'état sauvage.
Par Hervé Guyot
Que mangent les chenilles ?
Dans les élevages européens, les chenilles mangent les
feuilles du troène. Cet arbuste, très
commun dans les haies autours des maisons, garde ses
feuilles toute l'année dans les régions où les hivers ne
sont pas trop rigoureux. À la belle saison, on peut aussi
leur donner des feuilles du ricin, de l'ailante (ou vernis du
Japon), du laurier-palme (ou laurier-cerise), du lilas…
Dans tous les cas il faut éviter de donner des feuilles trop jeunes ou mouillées car elles
provoquent souvent des diarrhées mortelles.
Les conditions
nécessaires à l'élevage
• La température idéale d'élevage se situe entre 20 et 30°C. Les chenilles supportent
occasionnellement des températures descendant jusqu'à 15°C.
• La luminosité naturelle de nos régions suffit au développement d'un élevage. On utilise donc
des enceintes partiellement ou entièrement transparentes.
• L'humidité naturelle de nos régions suffit
également. Cependant, la présence des plantes
fraîches dans une enceinte close favorise la
condensation qui nuit à l'élevage (noyades des
petites chenilles, maladies…). Il faut donc faire en
sorte que l'humidité ne soit pas excessive pour les
insectes mais qu'elle reste suffisante pour que les
plantes ne fanent pas. On règle l'humidité dans les
cages d'élevage en pratiquant des ouvertures
grillagées dans les couvercles
ou les parois, que l'on bouche plus ou moins selon
les besoins avec un carton.
Les cocons et les papillons ont besoin d'une bonne
ventilation. L'humidité nécessaire à l'éclosion des
papillons est apportée par un pulvérisation
quotidienne d'eau sur les cocons. Si l'humidité est
insuffisante, les papillons auront du mal à s'extraire
des cocons et à déplier convenablement leurs ailes.
Si elle est excessive, ils risquent de se noyer dans
leurs cocons.
Entre ses repas, la chenille se repose à proximité
des feuilles qu'elle consomme
fiche N°5
PROIES Chenilles
2
L'élevage facile du Bombyx éri
Par Hervé Guyot
Un élevage très facile
Pour débuter un élevage, on commence généralement par se procurer des oeufs.
Cependant, on peut commencer par n'importe quelle autre état de développement, sous
réserve toujours de disposer de suffisamment d'individus assurer la reproduction des
adultes.
Un gros papillon de nuit
Le Bombyx éri est un gros papillon de
nuit. Il effectue un développement à
métamorphose complète, en passant
par les stades oeuf, larve (la chenille),
nymphe (la chrysalide) et adulte (le
papillon). Les femelles sont plus
grandes que les mâles ; elles ont des
antennes moins larges et naissent avec
un gros abdomen gonflé d'oeufs. Ces
papillons ne boivent pas (ils n'ont pas
de trompe). Les femelles vivent près de
12 jours et les mâles 6 à 8 jours.
L'accouplement nocturne intervient
rapidement et le couple reste formé pendant la journée qui suit. Au cours de sa vie, un mâle
peut féconder plusieurs femelles. Un élevage très facile Pour débuter un élevage, on
commence généralement par se procurer des oeufs. Cependant, on peut commencer par
n'importe quelle autre état de développement, sous réserve toujours de disposer de
suffisamment d'individus pour assurer la reproduction des adultes. C'est le mâle qui retrouve la
femelle, guidé par un message parfumé qu'elle diffuse (phéromones) et qu'il perçoit grâce à ses
grandes antennes en forme de peigne.
La nuit suivant l'accouplement, la femelle commence à pondre ses oeufs, d'un blanc jaunâtre,
collés les uns aux autres et sur les supports avoisinants par petits paquets.
Une femelle peut en pondre jusqu'à 400 en 4 ou 5 nuits.
Parmi ces
oeufs, certains,
plus sombres
(en
bas à droite)
vont bientôt
éclore
Que faire des oeufs ?
Les oeufs sont récoltés délicatement avec les
doigts et déposés sur un papier essuie-tout sec, au fond d'une petite boîte transparente dont on
referme le couvercle. Deux jours avant d'éclore, ils deviennent légèrement gris (c'est la jeune
chenille qui se forme à l'intérieur) ; on place alors quelques feuilles de la plante nourricière, de
sorte que les petites chenilles trouvent rapidement de quoi manger après avoir grignoté leur
oeuf. Parmi ces oeufs, certains, plus sombres (en bas à droite) vont bientôt éclore
L'alimentation des jeunes chenilles
L'alimentation des jeunes chenilles
Dès l'éclosion, les jeunes chenilles grimpent sur les feuilles placées avec les oeufs et
Ces chenilles au 2e stade de développement vivent en
groupe
fiche N°5
Chenilles PROIES
3
L'élevage facile du Bombyx éri
se regroupent pour commencer à les manger. Il faut alors récupérer ces feuilles sans toucher
aux chenilles (fragiles) et les déposer au fond d'un bac plus grand dans lequel on aura pris soin
de placer quelques petites branches de troène sur une feuille de papier absorbant. On ferme
alors délicatement le couvercle. Les jeunes chenilles passeront d'elles-mêmes sur la nourriture
fraîche et il suffira alors le lendemain de retirer les anciennes feuilles. L'élevage doit toujours
être à la lumière, mais jamais en plein soleil (il y fait trop chaud). Dans ces conditions, le
feuillage est changé au bout de trois jours ou avant que les chenilles aient tout mangé. Il faut
alors rajouter de nouvelles branches (les chenilles passeront toutes seules sur le feuillage frais)
ou transférer les chenilles dans une nouvelle enceinte dans laquelle on installe du feuillage
frais.
Par Hervé Guyot
Comme les chenilles ne boivent pas, il est inutile de pulvériser de l'eau.
Les jeunes chenilles ont bien mangé ; il faut maintenant leur
donner du feuillage frais.
Dans une nouvelle boîte tapissée de papier absorbant sec, on place
quelques branches fraîches, puis on dépose par dessus une partie
des chenillettes encore fixées sur leur ancien support.
On rajoute alors par dessus quelques branches de feuillage
frais, sans tasser, puis on referme le couvercle.
Comment élever les grosses
chenilles ?
Après deux mues, les chenilles deviennent
blanches et mangent de plus en plus. Quand
elles mesurent plus de 2,5 cm on les installe sur
un bouquet de troène dont les tiges trempent
dans l'eau, comme un bouquet de fleurs ! Pour
éviter les noyades, on place du coton ou du
papier absorbant autour des tiges, au col de la
réserve d'eau. L'élevage s'effectue dans une
cage plus grande où le feuillage est plus
abondant et dure plus longtemps.
Après chaque mue (4 au total), la chenille
consomme sa vieille “peau” (sauf
la tête).
Pour les grosses chenilles,
l'élevage s'effectue en cage
verticale, sur un bouquet de
feuillage trempant dans
l'eau.
Bien qu'elles ne vivent
plus en groupe,
les grosses chenilles
supportent
d'être élevées ensemble
dans la
même cage.
Avant que le feuillage fane
ou que les chenilles aient
tout mangé, on les transfère
sur un autre bouquet en
coupant les branches sur
lesquelles elles se tiennent
et en les plaçant sur le
bouquet frais.
4
Les cocons et l'éclosion des papillons
À la fin de leur développement, les chenilles
vident leur intestin ; leurs
crottes deviennent liquides. Puis elles
s'activent dans tous les sens pour trouver
un endroit pour s'enfermer dans le cocon de
soie qu'elles tissent autour
d'elles. En général, le bouquet de troène leur
suffit. Il faut attendre plus d'une
semaine avant de récolter les cocons ; c'est le
temps nécessaire à chaque chenille
pour achever le tissage et se transformer en
chrysalide à l'intérieur.
On décroche alors délicatement les cocons
pour les placer au fond d'une enceinte
d'éclosion, largement ventilée et garnie de
nombreux supports rugueux sur
lesquels les papillons grimperont pour déplier
correctement leurs ailes.
Après l'éclosion, le papillon mettra quelques
heures à déplier ses ailes et à les
faire sécher. Il suffit d'attendre patiemment
avant de pouvoir délicatement les
manipuler en les faisant grimper sur les doigts.
Dans cet élevage, une première chenille confectionne
son cocon dans les branchages alors que les autres
continuent à s'alimenter sur le feuillage.
Les cocons sont déposés délicatement sur le fond d'une cage d'éclosion.
Le calendrier du développement
fiche N°5
PROIES Chenilles
L'élevage facile du Bombyx éri
Par Hervé Guyot
Sélectionner les plus résistants
On observe parfois en élevage que certaines chenilles grandissent plus lentement que les autres. Il
faut les éliminer car, plus faibles, elles sont susceptibles de contracter des maladies qu'elles
transmettront aux autres. Si elles ne tombent pas malades, elles donneront des adultes frêles qui
engendreront une nouvelle
génération d'individus faibles. Il faut donc favoriser la reproduction des adultes les plus grands, les
plus beaux et vigoureux pour éviter la dégénérescence de l'élevage. En sériciculture (élevage
visant à la production de la soie), la sélection s'opère en fonction de la couleur, la forme et la taille
des cocons. Vous pouvez faire de même si apparaissent dans vos élevages des cocons
d'apparences différentes ; il suffit alors de reproduire
les papillons d'un même lot ensemble et d'observer ce que deviendra leur descendance.
Les maladies
Il arrive parfois qu'apparaissent des maladies à virus (viroses), à bactéries (bactérioses) ou à
champignons (mycoses). Tous ces germes sont présents dans la nature et peuvent contaminer
l'élevage à tout moment. Les symptômes, qui affectent essentiellement les chenilles, sont faciles à
déceler et doivent être pris au sérieux dès leur apparition. Les chenilles malades ne s'alimentent
presque plus, ne grandissent plus, "traînent", puis se ramollissent
pour ensuite mourir et se liquéfier, disséminant ainsi des quantités de germes dans l'élevage et
condamnant les autres individus. Ces individus qui paraissent malades doivent être isolés des
autres le plus rapidement possible (mis en quarantaine !), voire même éliminés (jetés dans un sacpoubelle
bien fermé, avec les crottes et le vieux feuillage). Attention cependant à ne pas confondre
une chenille malade avec une chenille préparant
sa mue ; en général, les chenilles prêtes à muer sont bien dodues et solidement accrochées au
support pendant un à deux jours sur un fin tapis de soie qu'elles ont tissé.
Quelques bons conseils pour élever les chenilles
Plus les chenilles sont faibles, plus elles sont susceptibles de tomber malades. Il faut donc
faire en sorte qu'elles soient toujours en pleine forme :
leur aliment doit être frais, “appétissant” et de bonne qualité, ¦ elles doivent pouvoir
trouver facilement leur nourriture si par hasard elles s'égarent, ¦ la température ne doit pas
descendre durablement sous 20°C ni monter au dessus de 30°C, ¦ la dimension de l'enceinte
d'élevage doit être adaptée au nombre et à la taille des chenilles, ¦ l'enceinte d'élevage doit être
suffisamment ventilée pour éviter que l'eau se condense sur les parois et que les
moisissures se développent sur les crottes (prévoir au moins deux orifices), ¦ il faut éviter la
surpopulation, favorable aux épidémies, ¦ il ne faut pas toucher directement les chenilles pour ne
pas risquer de les blesser, ¦ il faut désinfecter le matériel d'élevage à chaque utilisation.
Comment désinfecter le matériel d'élevage ?
Les vivariums utilisés, les récipients contenant de l'eau pour
les plantes, les sécateurs, ciseaux
et pinceaux doivent être désinfectés entre chaque manipulation
par un nettoyage à l'eau
javellisée (à 10 % minimum), un rinçage à l'eau claire puis un
séchage avec un chiffon propre.
Comment manipuler les chenilles ?
Les chenilles ont une peau très fragile. Il ne faut jamais les
saisir ni avec les doigts, ni avec des
objets durs (pinces…). Il est préférable de sectionner les feuilles ou les branches sur lesquelles
elles sont installées, et de les placer dans la nouvelle enceinte d'élevage, en contact avec le
feuillage frais. Lorsqu'elles ne sont pas en train de préparer une mue, on peut aussi les décrocher
délicatement de leur support avec un pinceau souple. Elles tombent alors sur le
nouveau feuillage et s'y accrochent sans tarder.
fiche N°5
Chenilles PROIES
L'élevage facile du Bombyx éri
Par Hervé Guyot
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Rafilayardi » Sun 22 Feb 2009, 14:48

fiche N°6 => ok :smt006
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Re: Correction fiche : proies

Unread postby Oeil2Lynx » Thu 19 Mar 2009, 22:47

Dans la fiche (n°4) sur les collemboles, dans le paragraphe consacré à la "recette norvégienne" il est question de "graines de couscous", la terminologie de "semoule" ne serait-elle pas plus appropriée ? :roll:
Oeil2Lynx
 

Re: Correction fiche : proies

Unread postby Linder » Wed 21 Nov 2018, 14:16

Merci pour toutes ces infos intéressantes.
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