Tinctol wrote:
Pas de bol pour toi Rafi, mais merci quand même!
Rafilayardi wrote:Sinon blague a part, tu n as pas une température trop haute qu elle aurait essayé de se rafraichir en allant la tête dans l'eau ?
aurelien wrote:J'ai aussi lu ce truc du parasite "guideur de fourmis" dans un roman de B. Werber (Le Jour des Fourmis, je crois), mais je me suis toujours demandé si c'était du lard ou du cochon...
Les parasites
La douve .... qui pour atteindre son stade adulte et pouvoir se reproduire doit passer par des hôtes intermédiaires.
Une douve pond des millions d'oeufs ...à partir du moment ou elle est dans le foie de l'animal à parasiter mais pour y arriver .... jugez plutôt du parcours.
Les oeufs tombent dans l'herbe avec les excréments de l'animal .
A partir de la .... premier chronomètre ... il faut qu'un escargot d'une espèce bien particulière passe par la et avale une partie des oeufs. Il a un certain temps pour ça ... sinon c'est la mort des oeufs.
Dans l'escargot les oeufs suivent un parcours complexe...déjouent le système immunitaire de l'escargot, se transforment physiquement et ressortent par le trou de reproduction.
Deuxième chronomètre ... ils sont dehors ... ils attendent qu'une fourmi d'une certaine espèce passe par la et les prennent pour de la nourriture.
Dans l'estomac de la fourmi ca devient dingue .... voila que les parasites percent l'estomac de la fourmi pour passer de l'autre coté mais rebouchent les trous pour conserver la fourmi vivante.
Un des parasites se devoue pour monter jusqu'au cerveau de la fourmi et en prendre le contrôle ...
Pendant ce temps la ,les autres se transforment pour l'étape suivante.
Le parasite qui a pris le contrôle du cerveau de la fourmi la force tout les soirs à quitter le nid et a monter en haut d'un brin d'herbe .... La journée elle mène une vie normale ...
Tout ça pour attendre le mouton.... ceci dit le parasite qui a pris le controle de la fourmi meurt digéré par les sucs digestifs du mouton alors que les autres qui ont eu le temps de se forger une carapace arrivent à boucler le cycle après un parcours héroique pour arriver à échapper au système immunitaire du mouton.
Non vous ne revez pas..... et n'importe quoi aurait été plus simple comme méthode de reproduction.
Comment un parasite microscopique peut t'il avoir une t'elle connaissance des différents hôtes ?
Pourquoi un des parasites décide t'il de se sacrifier pour que les autres survivent ?
Comment peut 'il arriver à modifier le comportement de la fourmi?.
Comment peut il avoir conscience qu'un mouton a besoin de brouter de l'herbe pour se nourrir ?
Tinctol wrote:Maintenant, tant que ça se passe au niveau des fourmis... Parce que si ça arrive à nos dendros, on est très mal les gars! ...
Dans la nature, l’animal dispose déjà d’une forme de connaissance de la mort, sous la forme d’une prémonition de sa mort proche, il a un instinct de mort. L’animal connaît la mort-agression, la mort-danger, la mort-ennemie. L’animal vit obsédé par le souci de la conservation de soi dans un milieu hostile. Edgar Morin écrit : « Toute une animalité blindée, caparaçonnée, hérissée de piquants, ou pourvue de pattes galopantes, d’ailes follement rapides, exprime son obsession de la protection au sein de la jungle vivante ». L’animal ne vit que dans le qui-vive sous la menace d’une agression possible. Selon les travaux de H. Laborit, l’animal dispose face au danger de trois types de réactions : fuite,inhibition et combat. La peur du prédateur l’engage dans la violence directe, ou dans la fuite éperdue ou le voit cloué sur place. Il ne choisit pas la réaction, elle est inscrite en lui. Mais l’animal utilise aussi la ruse consistant à « faire le mort ». Toujours pour citer Edgar Morin : « L’immobilisation réflexe qui écarte le danger de la mort en la mimant, dans une sorte de raffinement et de rouerie d’auto-défense, traduit une réaction intelligente à la mort. Rouerie à laquelle se laisse prendre parfois l’animal prédateur qui flaire le faux cadavre et ne ressent plus le besoin d’attaquer, réagissant ainsi également à la mort ». On a peut-être dit trop facilement que seul l’homme connaît la mort, tandis que l’animal l’ignore. L’animal a une conscience instinctive de la mort biologique. Il est capable d’adopter un comportement très spécifique face à la mort. Les cimetières d’éléphants sont là pour nous monter que certains animaux savent qu’ils vont mourir et ont à l’approche de la mort un comportement particulier.
Mais la question est de savoir de quel type de connaissance l’animal dispose. L’instinct de la mort chez l’animal concerne avant tout la régulation de son espèce plus qu’elle n’est un événement individuel. L’espèce se doit de sauvegarder sa continuité, son rajeunissement. L’animal malade fait d’abord la proie du prédateur, évitant que la maladie puisse se répandre. Il règne à l’intérieur de l’espèce un instinct de protection : les loups ne se mangent pas entre eux et forment une très nette hiérarchie. « C’est l’affirmation de l’espèce par rapport à l’individu qui caractérise l’animal ». La vie animale possède une intelligence propre face à la mort et au danger en tant qu’elle concerne l’espèce, l’individu lui est aveugle à sa propre mort ou à la mort de l’autre, car l’instinct de conservation travaille essentiellement à la préservation de l’espèce.
L’animal n’a pas de représentation de la mort, il n’a pas à conceptualiser la mort, ni à l’imaginer, pour pressentir la mort. Il pressent la mort-danger surtout en relation à la survie de son espèce, plus que dans la sauvegarde de sa propre individualité. A l’inverse, l’homme s’identifie d'abord à son individualité ; il dit "moi", "moi", et voit d’abord la mort pour lui-même avant de penser à son espèce, l’homme se représente la mort au niveau individuel, avant de pouvoir la penser sur un plan plus général. Surtout, l’homme pense à la mort en se la représentant et en l’imaginant. C’est la représentation consciente, comme une élaboration du mental qui est caractéristique du rapport de l'homme à la mort. L’homme n’est pas à l’écoute de ses instincts, il vit sur un plan plus mental que vital. C’est pourquoi Heidegger peut écrire « seul l’homme meurt, l’animal périt ». (texte) L’homme sait que l’individualité va mourir et il a cette certitude de la mort, même si elle est indéfinie dans le temps, même s‘il s’obstine à se voiler la face. Aussi, le fait empirique de la mort ne peut-il chez l’homme correspondre à rien qui soit de l'ordre de l'instinct de l'animal. C’est un fait qui prend un sens à l'intérieur d'une représentation qui est la pensée de la mort et qui prend-il un sens, car le fait de la mort est interprété avant même d’être admis comme fait.
Rafilayardi wrote:Elle est rétablie ta dendro au fait ? car on s'éloigne on s'éloigne et mon auratus demandait si y avait une place chez toi ou pas
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