
Tous parent en sucette….

Ce bac est un laboratoire de tests pour mon futur gros bac et cela aurais été surprenant que tout se passe bien du 1er cout.

Il est temps de faire un petit bilan.
Commençons par ce qui ne va pas pour finir par les points positifs.
Dans l’euphorie de la préparation, j’ai fait de nombreuse erreur de débutant.

-Au niveau de la découpe des plaque de bois, j’ai bien pris le temps de faire un test de montage a blanc mais en oubliant d’intégrer la sur épaisseur de la bâche a bassin.
Je n’avais pas prévus de la posé en la rabattant sur la tranche mais de faite une jonction des plaques avec une bande collée a chevale sur les deux coté. J’ai abandonné cette solution pour limiter les risque de fuite mais j’aurais aussi du retailler une plaque arrière plus large de 3 ou 4 mm pour compenser et aussi refaire un cadre plus large pour la vitre.
-l’idée d’intégrer les racines dans le décore est très esthétique et donne un rendus plus naturel mais, une fois le milieu saturé en humidité la nature du bois reprend le dessus et se gorge d’eau en se dilatant. Résultat, le ciment ce fissure par endroits.
Ce n’est pas gênant niveau esthétique mais on ne peut plus parler d’étanchéité du décore, il y a obligatoirement des infiltrations.
Le bac en lui-même reste étanche mais il va y avoir des zones anaérobies qu’il faudra impérativement neutraliser par une filtration biologique de qualité et une bonne ventilation (ce qui est déjà en place).
-l’idée de recouvrir les racines avec du sikalatex n’est pas concluante. J’espérais limiter l’apparition de moisissures mais c’est totalement raté.
Si ce n’était que ça, ce serait de l’ordre du détail mais, comme parfois avec de la résine, il ya a eu par endroit un problème de polymérisation en profondeur qui fait que certaine partie mise sous un ruissèlement d’eau reprennent la couleur bleutée du sika frai.
Ce n’est pas rédhibitoire pour l’utilisation de cette technique pour le gros bac, mais il est clair qu’il faudra attendre beaucoup plus longtemps au sec avant d’envisager de faire les tests de mise en eau et de plantation.
Sur se bac, j’ai été pressé par le temps et le manque de place pour stocker les plantes qui était déjà arrivées.
Mais il faut se dire que dans le gros bac, vus le volume à planter, le bac, par manque de moyen risque de rester à sécher plusieurs semaines voir mois avant que je ne puisse commencer à le planter, ce qui devrais éviter ces problème de séchage à l’humidité.
Si la couleur bleuté actuel ne s’accentue pas trop, alors je le laisserais CENSURE ça. Si cela devait augmenter, la solution serait d’assécher complètement le bac et de refaire une autre couche soit de sika ou de résine et de laisser sécher plusieurs semaines. Les plantes ne supporteraient pas.
J’espère donc qu’avec le temps les parties bleutées vont se patiner et être recouvert d’algues (contrôlées) et de mousse mise précisément à cet effet.
-autre point, le plus critique. La résistance a la flexion du contre plaqué de 10mm. :affraid:
Je me doutais qu’il y aurait un problème à ce niveau mais pas a ce point là.
Une fois les 25Litres d’eau en place, (et aussi à cause des infiltrations) les plaque de bois travaillent une peut et se bombe en formant une très légère flèche (entre 1 et 2 mm sur toute la longueur) se qui reste normale vus que je n’ai pas fait de renfort latéraux (déjà prévus sur le gros bac).
Mais le point critique se situ sur le coté droit du bac la plaque qui a une ouverture pour l’accès latéral et la petite vitre de la partie aquatique.
Malgré les tasseaux encadrant les deux ouvertures, la résistance de cette plaque est totalement catastrophique en comparaison des autres cotés.
Il en résulte une déformation très importante qui mette en péril l’intégrité de tout le bac.
Simplement sur la hauteur des protes coulissantes, la flèche est non pas d’un ou deux Mm mais se mesure en Cm. :affraid:
Dans l’immédiat, je n’ai comme solution que de poser un renfort métallique sur le coté pour compenser le manque de rigidité de la plaque.
En l’état actuel, les répercutions se font sentir jusque de l’autre coté ou la vitre commence à glisser du cadre vers la droite et risque d’ouvrir le joint d’étanchéité.
Les fixations de la vitre amovible de droite se décollent et la plaque vrille complètement.
Le plus raisonnable serait de changer le cadre frontale par un autre en une seule pièce pour augmenter sa résistance, et récupérer les 4 mm qui lui manque en largueur.
Et d’ajouter un cadre métallique sur tout le pourtour de la plaque de droite.
Mon problème est le temps et le maintien des plantes.
Je vais donc aller au plus rapide même si je sais pertinemment que se n’est pas la meilleure des solutions.
L’opération va donc consister à vider l’eau pour retirer la pression de contrainte sur les parois.
En suite, fixer un profiler en L sur le coté droite au niveau de la jonction coté et carde de façade. Et peut être aussi un autre profilé horizontal sous la porte latérale.
Le but de la manœuvre est de ne pas interrompre l’étanchéité actuelle du bac pour pouvoir le remettre en eau au plus vite et limiter la casse au niveau des plantes.
L’esthétisme déjà discutable du terra vat en prendre un coup mais c’est un moindre mal. Et puis ce n’est qu’un test après tout, il n’est pas destiné a être exposer dans un salon. Je pourrais toujours faire des cornières « cache misères » par la suite quant il ne restera plus que cela à régler…

Maintenant venons aux quelques point positifs des cette réalisation. (Heureusement qu’il y en a plus d’un pour compenser).

- le système de mur végétal fonctionne à merveille.
Au début, à la première mise en eau, c’était catastrophique, l’eau traversait directement l’aquanappe et tombais directement sur le sol sans même humidifier le mur. Il y avait un gros « ravinage » du substrat qui partait direct dans la partie aquatique.
Pour limité j’ai dut, avec un vaporisateur manuel, humidifier moi-même l’aquanappe pour que par capillarité l’eau se dirige sur le mur et commence à l’imbiber.
Il a fallu plusieurs cycles pour que la couche inférieurs finisse par restée humide. Je panse qu’il y a aussi une histoire de colonisation bactériennes qui se produit entre les deux couche comme l’expliquait patrick blanc dans un de ses reportage.
Maintenant que le mur est « amorcé » je peux diminuer la fréquence d’irrigation. J’avais au début des cycles d’un ¼ heure espacé de 30 min. je testerait sur le temps avec la chaleur de l’éclairage combien de temps maxi je peut attendre avant que l’aquanappe de sèche trop en surface. Je pourrais aussi passer sur une minuterie à la minute à la place du ¼ d’heure.
- Le système de ventilation semble marcher (même si je n’ai pas finalisé les branchements et
fait uniquement des tests piloté manuellement, l’humidité des vitre par rapidement.
Système qu’Anthony a confirmé avec sa petite VMC sur sont terra à serpents piscivores en construction.
- La température de l’eau se stabilise a 25° sans chauffage se qui sera une bonne réserve
tampons pour la nui et qui m’autorisera a introduire des crevettes et peut être des aphios.
- L’éclairage semble plaire aux plantes qui commencent déjà à faire de nouvelles feuilles et
Des rejets pour quelques bromée.
La mousse semble s’acclimater a l’hygrométrie aussi que les orchidées épiphytes.
Voilas la situation actuelle.
Le bac de test remplis bien sont office, il m’a permis de relever des petites erreurs qui pourraient avoir des conséquences désastreuses sur le gros bac (aussi bien matériellement qu’économiquement) ainsi que les avantage et faiblesse de certaines techniques de mise en œuvre du décor.
Un autre élément que tout le monde connais mais qu’il est utile de se remémorer, c’est d’être patient et de prendre le temps nécessaire à chaque étape avant de passer a la suivante.
Plus on a d’expérience, plus on a tendance à oublier ce coté que l’on a pourtant rabâché a de nombreuse reprise aux débutants. Une petite piqure de rappel ne fait jamais de mal.
Je posterais quelques photos dans la soirée.