by sylgrock » Tue 16 Mar 2010, 12:36
Bravos pour cette réussite !
Juste une petite remarque sur le « PH » des eaux…
Le PH d’une eau ne veut rien dire sans parler aussi de la dureté carbonatée.
L’eau de pluie n’a pas un Ph faible a proprement parlé, elle a une dureté proche du nul donc en absence d’oxygène dissoute, le Ph chute très vite, mais si tu remues cette eau, le Ph remonte tout aussi vite qu’il est descendu. C’est pour cette raison qu’il est inutile de tester le ph d’un échantillon d’eau qui a été transporté dans un récipient car l’oxygénation de cette eau sera différente de celle du bac.
Concernant l’ajout de tourbe, il va « adoucir » légèrement l’eau donc diminuer un peut le KH (dureté carbonaté) et donc faire encore plus descendre le Ph facilement.
Avec une eau de pluie très faible en KH la tourbe ou les feuille de chêne vont faire descendre très facilement le Ph en dessous de5 (surtout dons nos récipients non brassés).
Maintenant si vous comparez les conditions dans le milieu naturel, l’eau est très douce car issus des précipitations et de l’hygrométrie ambiante impotente (donc tres faible KH).
Les volumes d’eau sont tres faible par têtard donc l’oxygène doit ce faire rare rapidement. Il en résulte surement des Ph tres faible, surement inferieure a 5.
De plus les résidus végétaux et les déchets du têtard et des proies (larve de moustique et autre insecte) apportent une masse organique non négligeable pour le volume qui va accélérer l’acidose.
A mon avis nous maintenons nos têtards avec des Ph bien plus élevé que ce qu’ils peuvent rencontrer dans la nature…
Par contre, plus que le ph c’est belle et bien les pouvoir antiseptique et antifongique des tanins (aussi bien de la tourbe que du fruit d’aulne ou des feuille de chêne et de catalpa) qui protège le têtard des infections et maladie qui pourraient se développer dans ce milieu proche de la putréfaction.
En conclusion, pour moi, plus que de ce soucier du Ph, c’est les propriétés des tanins qui sont a privilégier, peut importe l’eau utilisé (sauf ci très calcaire car les tanins ne pourrons pas l’adoucir).
Eau de pluies, du conduite ou de bouteille, il faut pour assurer le coup, ajouter des tanins par les méthodes que nous connaissons tous. Thé à tetrad, tourbe, aulne, chêne, catalpa.
Apres pour les changements d’eau, il nous manque peut être des infos insitu.
Qu’elle est la proportion de précipitation ou l’hygrométrie à la saison des repros.
Si il pleut tout les jours alors il se peut que le ruissèlement de l’eau soit suffisant pour renouveler plusieurs fois par jour l’eau des réservoirs des têtards mais aussi il se peut que les têtards restent plusieurs jours sans renouvellement d’eau…
Dans le premier cas, si gros changement d’eau alors nous pouvons charger en nourriture mais si le renouvellement est faible alors il faut nourrir au compte goute.
Donc c’est à vous à adapter votre alimentation en fonction de votre renouvellement d’eau.
Leucomelas 2.2.0
ranitomeya intermedius 0.1.0
